Vous lancer dans l'écriture... c'est possible
Souvent, l'envie est là mais les mots ne viennent pas, la page reste blanche alors que vous avez une envie folle d'écrire.
A plusieurs reprises, je me suis attelé à la tâche mais la motivation a disparu lors de la prise de conscience de la difficulté : comment écrire 200 pages alors que je n'en ai pas écrite une entière encore ?
Quelques conseils pour vous aider :
- Soyez bienveillant avec vous-même : inutile de vous traiter de tous les noms si vous n'y arrivez pas, dites-vous que ce n'est sans doute pas le bon moment pour démarrer !
Félicitez-vous d'avoir tenté de commencer, demain est un autre jour.
Remerciez-vous de faire une activité positive pour vous.
- Soyez positif : une page d'écrite, c'est du temps passé à satisfaire votre envie et à nourrir votre plaisir.
- Définissez l'intention : pourquoi voulez-vous écrire ? Prenez du temps à réfléchir à cette intention et posez-vous la question "est-ce que cette intention est importante pour moi ?".
L'intention est un peu comme l'objectif, soyez le plus précis possible dans sa définition.
- Pas de pression sur l'enjeu : plus vous mettrez de la pression sur le fait de vouloir faire absolument un livre de 200 pages et plus vous risquez d'abandonner.
Quitte à avoir la pression, autant qu'elle soit sur la méthode : me suis-je assez documenté ? suis-je au bon endroit, au calme et l'esprit libre ? ...
- Identifiez vos parasitages : qu'est-ce qui vous gène lorsque vous êtes en écriture ? Listez vos parasitages et mettez des actions concrètes en place pour les éliminer.
- Partagez votre production : faites lire vos écrits, vous aurez un avis extérieur et vous libérerez surement quelques blocages en exposant votre travail à un œil extérieur, écrire contient pas mal de notre intimité...
- Soyez curieux et ouvert : Internet regorge de conseils sur les techniques d'écritures, prenez le temps de vous inspirer avant de vous lancer.
- Allez chercher les bonnes raisons de continuer : après un moment d'écriture, inscrivez sur un carnet ce que ce moment d'écriture vous a apporté de positif. Le positif vous portera toujours vers le positif.
N'hésitez pas à vous poser cette question surtout sur les moments d'écriture difficiles.
- Soyez fier de vous : cela renforce l'estime de soi... vouloir écrire, c'est vouloir partager...
Ecrire, comme tout autre objectif que l'on peut avoir, vous est forcément accessible et vous seul ferez la différence.
Une grande partie du résultat va dépendre de votre positionnement : "je vais y arriver !" ou "je pense que je ne vais pas y arriver !"...
Je partage avec vous un extrait de mon livre en cours d'écriture : le poids des maux
En aidant les autres, j'ai la chance inouïe de faire de ma passion mon métier !
Que je vous explique le rôle majeur de mon nounours d’enfance…
Autonome trop tôt au milieu de parents en guerre, j'ai appris en observant la vie plus qu'en apprenant mes leçons d'école.
En rupture avec un environnement familial insécure, j'ai fait partie des enfants dits "en échec scolaire" : deux années de lycée où l'absence de base et le manque de travail m'ont propulsé au rang des réorientés en LEP (Lycée d'Enseignement Professionnel)... pour préparer un CAP de tourneur-fraiseur !
Dans ces filières, nous étions nombreux à être là par échec plus que par vocation et j'ai rencontré des personnes, comme moi, qui étaient larguées et qu'est-ce que je les ai aimées !... Ceux qui n'avaient été "voulus" nulle-part étaient des diamants bruts recouverts de charbon noir !
J'y ai fait d'énormes découvertes :
- ne pas juger les autres nous dévoile qui ils sont vraiment et qui nous sommes par la même occasion
- être un charbon noir était pour moi une chance
- aider mes compagnons de route à révéler leurs diamants allait être mon talent
Après un CAP de mécanicien dont je ne savais que faire, j'ai passé de longues années à suivre mes croyances pour essayer d'exister socialement. Suivant le chemin de ce que les conventions fixent : des diplômes et de la formation pour entrer dans les "bonnes" entreprises, celles qui sont "bancables" sur les CV.
Mode "ON" :
BEP, Bac, BTS, Licence, Master... Je n'ai échoué à aucun recrutement de toutes les entreprises où j'ai postulé, j'ai appris et je me suis nourri dans de grands groupes aux noms reconnus. Je suis devenu une machine à travailler, à performer, pour prouver aux autres, pour me prouver à moi-même que je pouvais être un diamant brut et que je pouvais laisser l'empreinte des meilleurs... trop longtemps j'ai cru que les gens ne voyaient en moi qu'un charbon noir qui se prenait pour un diamant.
Mode "OFF" :
2018/2019 : je tombe, je me relève... je tombe à nouveau ! Burn-out... rechute un an plus tard !... à terre dans le chaos... je suis KO !
Le temps était venu de casser définitivement ma carapace de charbon noir !
J'ai quitté l'entreprise pour laquelle je travaillais et qui, paradoxalement, avait été la plus humaine de toutes celles que j’avais connu.
Je suis parti, seul, sans objectif de temps ni de destination avec ma voiture équipée en camping-car de fortune… je suis revenu après 35 jours, j'avais traversé 6 pays et parcouru près de 10.000 kms.
Ma carapace a commencé à se fendre au bout de deux semaines, quand j’ai compris que ce n’est pas la vie qui me faisait fuir en avant mais moi seul… j’ai observé, j’ai contemplé, je suis resté en silence pour mieux écouter mes bruits intérieurs, j’ai médité, j’ai réfléchi et j’ai compris mon potentiel inexploité… j'ai compris que l’ouverture et l’aide que je pouvais apporter aux autres était mon chemin… que c’était mon diamant et que j’allais y consacrer le reste de ma vie.
Dans l’instant, je souhaite simplement dire merci !
Merci à la vie qui m’aura appris tant de choses, merci aux hommes et aux femmes que j’ai croisé et qui ont été parfois des détonateurs, souvent des guides… merci à moi-même pour m’être donné le temps d’écouter au plus profond de moi et d’agir pour me réaliser en tant qu’homme au sens profond, celui de l’humanité, celui de la compréhension et de la compassion... enfin, merci à mes croyances pour m'avoir dirigé face au mur de ma conscience et merci à mes valeurs pour l'aide apportée dans les moments difficiles.
Je ne suis pas devenu coach par hasard ou par opportunisme, je ne suis pas devenu coach lors de ma formation de coach certifié même si elle m'a permis de mettre des mots sur des ressentis et m'a donné les outils pour être dans la "bonne" pratique.
Je suis coach depuis l'âge de 6 ans, depuis que j’ai accompagné mon nounours à surmonter les douleurs du divorce de ses parents, depuis que je l'ai accompagné à se reconstruire.
Je m’appelle Stéphane, je suis coach et j’ai 44 ans d’expérience !
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